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Seit Beginn des Kalten Krieges galt der Jazz in der Sowjetunion tendenziell als politisch subversiv. Sein Erfolg unter Jugendlichen nach 1953 wird als Resultat des Reizes westlicher Kultur verstanden, der die Sowjetunion nichts entgegenzusetzen hatte. Die vorliegende Studie zeigt, dass dieser kulturelle Wandel vielmehr aus der Binnenlogik des sowjetischen Systems resultierte und die gesamte Gesellschaft einschloss. Auf dem sowjetischen Musikmarkt rang das Regime mit einer florierenden Schattenwirtschaft um kulturelle Hoheit und Horergunst. Dieser Aushandlungsprozess machte Jazz als U-Musik zum erfolgreichen Angebot an die sowjetische Mittelklasse. Die zukunftige technische Elite wiederum machte Jazz als E-Musik unter dem Dach des Komsomol nicht durch ihre Musik, sondern durch die sozialen Praktiken seiner Inszenierung sowjetisch.