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Der Esel ist das vielleicht am meisten verkannte Tier der Kulturgeschichte. Er wurde als Lasttier ebenso ausgebeutet wie als Kinderbuchfigur verkitscht. Ulrich Meiers »Eseleien« suchen mit Augenzwinkern eher die literarische Nähe zu Jimenez' 'Platero' und Apuleius' 'Metamorphosen'. Damit knüpft er an seinen Erstling 'Kamele hinter dem Nadelöhr' an. Er versetzt sich in die Titelfigur des Grimmschen Märchens 'Das Eselein', berichtet undercover von denkwürdigen aktuellen Erlebnissen eines Esels im Hamburger Stadtteil Harvestehude und lässt am Ende selbst die Esel der Bibel auf neue Art zu Wort kommen.