
«À l'écoute du mystère, solaire et nocturne, Joubert, en peintre et en
musicien, célèbre les noces de l'homme et de la terre, parcourt l'autre
versant du réel, fait mieux voir les êtres et les choses selon leur dimension
de temps. Par-delà l'inquiétude de la beauté, l'angoisse du devenir,
le poète (l'homme) apparaît calme et confiant, assuré de trouver en
lui-même des éléments de survie. Et surtout, il y a ce qui dépasse toute
tentative de description d'une poésie : cette joie panique de l'imaginaire,
cette création et ce renouvellement incessants qui sont la vie
même.»
Robert Sabatier (Histoire de la poésie française)
«Sa poésie, qui s'inscrit dans la filiation d'un Nerval mais aussi d'un
Laforgue, nous frappe par son contenu onirique, son goût du merveilleux
avec, en arrière-plan, la présence permanente d'une secrète
blessure.»
Jean Orizet (Anthologie de la poésie française)
«Sondeur des "astres et des âmes", Jean Joubert avance ainsi, depuis
plus de quarante ans, inscrit dans le vaste cycle de cette Parole, à la fois
intime et universelle, guetteuse d'énigmes et arc-boutée contre le dernier
Éden possible.»
Didier Pobel (Dictionnaire de la poésie française
de Baudelaire à nos jours)
«Ni réalisme ni lyrisme, mais un espace à la fois spontané et littérairement
façonné où la réalité, le rêve, l'émotion se rejoignent dans la
pâte des mots que le poète creuse, sculpte, polit avec une passion toujours
renouvelée.»
Jean-Paul Giraux (Le Jardin d'Essai)
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