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En febrero del año 1956 se produjo en las calles de Madrid un encuentro violento entre una manifestación de estudiantes que reclamaba libertad para crear un sindicato universitario libre y un gran grupo de falangistas que regresaba de hacer un “homenaje a Matías Montero”, un estudiante de Falange “caído” durante los enfrentamientos callejeros que se habían producido antes de la guerra civil y que el franquismo conmemoraba todos los años. En aquel encuentro se produjo un disparo de pistola que hirió en la cabeza a un joven falangista, que cayó en el bulevar de Alberto Aguilera, cerca de la calle de la Princesa, donde se produjo el encontronazo entre los dos colectivos. Sin duda el tiro había partido de los falangistas (quizás por accidente), porque los estudiantes no portaban armas de fuego, pero en los medios de Falange Española confeccionaron una lista de personas –en la que nos encontrábamos Eva y yo– a las que matarían en el caso de que el joven falangista muriera (...) Febrero es la historia de una toma de conciencia, contada mediante un complejo literario en el que convergen el existencialismo –el Sartre de La náusea como pariente próximo– y un costumbrismo elaborado, con el que ella expresaba su gran amor a las gentes sencillas. Alfonso Sastre