La peau des mots, des corps, la peau des choses et leurs saveurs, la peau du ciel, de la lumière autant que de l'ombre, la peau du temps, du monde, Erik Poulet-Reney les caresse en douceur et patience, dans un étonnement toujours renouvelé, un désir toujours renaissant .../... L'ailleurs est ici, intensément ici et maintenant dans la simplicité des choses, dans le nu du temps, de l'attente, du désir. Ouvrir le recueil Fleurs de Peau, en lire lentement les poèmes « comme on apprivoise avec la langue un thé aux épices », c'est se donner la chance de bondir au coeur toujours mouvant de cet ailleurs.