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Als ich nach einigen Minuten zurückkam, hätte ich beinahe aufgeschrien vor Schrecken bei dem Anblick, der sich mir bot. Ulmer lag ohne Bewusstsein auf dem Boden, sein Käppi war ihm vom Kopf gefallen, und die Farbe seines Gesichts war die eines Toten. Eine furchtbare Angst und Verwirrung überfiel mich, als mir Ulmer auf meine Fragen keine Antwort gab. Seine Augen blickten erloschen unter den halbgeschlossenen Lidern gläsern hervor. Als ich nahezu eine Stunde ratlos neben ihm gesessen hatte, bemerkte ich von der Ferne einen weißen Punkt, der immer näher auf uns zukam. Es war ein Araber zu Pferd. Dieser machte, als er uns bemerkte, sofort kehrt und sprengte im Galopp davon. In dieser schrecklichen Situation durfte ich nicht mehr an Freiheit denken, da Ulmer nicht mehr marschfähig war. Kaum hatte ich mit Ulmer, der wieder Lebenszeichen von sich gab, die Gefahr unserer Gefangennahme besprochen, der gegenüber er ziemlich apathisch blieb, kam schon eine Schar fanatischer Araber, die uns umringten. . .