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Fast zwei Jahrzehnte nach dem Ende des Zentralamerikakonflikts stehen drei Länder der Region - El Salvador, Honduras und Guatemala - an der Spitze der lateinamerikanischen und weltweiten Gewaltstatistik. In El Salvador und Guatemala ist die Homizidrate, die sich inzwischen aus Gewaltkriminalität ableitet, im Nachkrieg sogar höher als im Bürgerkrieg. Gleichzeitig können mit Costa Rica und Nicaragua zwei Länder der Region auf eine relativ niedrige Homizidrate verweisen. Warum dieser Unterschied besteht, ist bislang ein Rätsel.
Der vorliegende Sammelband enthält Beiträge, die auf einer internationalen Konferenz (25.-28.3.2009, Universität Leipzig) unter dem Titel "Gewalt im Frieden" vorgelegt wurden: Akademiker, Vertreter staatlicher Sicherheitssektoren und Ex-Gewalttäter aus der Region diskutierten - unterstützt von Gewaltspezialisten aus den USA, Großbritannien, Mexiko und Deutschland -, welche Formen diese Gewalt annimmt, welche Ursachen es für die hohen und niedrigen Gewaltintensitäten in der Region gibt und was hinsichtlich der Einhegungsmöglichkeit von Gewalt von den gewaltarmen Ländern Costa Rica und Nicaragua gelernt werden kann.