Finalized over the latter part of this summer, the direct reproduction of G?nther F?rg's follow-up volume with over 100 pastels is simply breathtaking. The artist has responded with soft, schematic surfaces upon colour field compositions made up of hard lines. When he fixes the sheet and shakes off the residual pigment, it leaves a very fine, scarcely perceptible veil over the work. Thus from time to time the palette of colour oscillates in a most remarkable way from heavy to light via bright and crazy to bulging and full. This is what a confident approach to surfaces looks like-at times he rounds them off with bold, almost hectic-looking spots, another time he allows them to expand majestically into a white tonal field. The resulting pastels come in three formats and cajole the observer's eye to flit perpetually to and fro: only the eye-ever the quick-thinking hand as it flicks back and forth from page to page to make sure, to compare remembering with seeing, perceiving with surety-can tell its story when the pastels take up a double page and follow on one after another. For it is precisely at this point that G?nther F?rg's abstraction in its most extreme form captivates each and every concentration.\n\nColour management\n? couper le souffle dans leur reproduction directe, chaque feuille comme ? port?e de main, le grand peintre abstrait allemand nous propose ici un somptueux volume de 120 pastels qu'il a travaill? ? la fin de l'?t? et qu'il fait suivre ? sa nouvelle s?rie de grandes toiles abstraites. L'artiste r?agit par des surfaces douces et vagues ? des compositions aux champs de couleurs pos?es en traits durs. S'il fixe ensuite l'ensemble, il en secoue les pigments superflus, ?tend un voile tr?s l?ger, ? peine perceptible, sur l'oeuvre. La palette avec laquelle G?nther F?rg exprime ses rapports souverains avec la surface subit en revanche d'?tonnantes transformations d'une fois sur l'autre, du lourd au l?ger, en passant par le clair et le loufoque, l'?crasant et le plein, qu'il la close de taches violentes, presque f?briles, ou l'ouvre paisiblement et majestueusement sur un large champ blanc. Les pastels en trois formats qui en r?sultent invitent ? un va-et-vient permanent dans l'observation : seul l'oil - s'ils occupent successivement une double page -, mais toujours la main et sa pr?sence d'esprit - lorsqu'elle feuillette vers l'avant et vers l'arri?re pour v?rification, pour comparer le souvenir et le voir, le percevoir et le v?rifier -, pourrait en raconter l'histoire. Telle est exactement la s?duction qu'exerce par la concentration l'abstraction de G?nther F?rg dans sa forme la plus extr?me.

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