
Jack London, 1876-1916, a publié une quarantaine de romans et d'essais sur une période de seize ans, traversant le ciel des lettres à la vitesse d'un météore.
Écrivain lucide, matérialiste, humaniste, il prophétise l'avènement de la société ultralibérale, dès 1908, dans son roman pessimiste, Le Talon de fer.
Mais l'auteur de cet ouvrage s'intéresse à l'autre Jack London, l'écrivain du Vagabond des étoiles - où le personnage principal s'évade vers des vies antérieures pour tromper le temps en prison.
London s'attache alors à démontrer la suprématie de l'esprit sur la matière.
À l'âge de quarante ans, alcoolique, alors qu'il est au sommet de la gloire, il absorbe une dose mortelle de morphine.
Sa femme prétendra qu'il a succombé à une crise d'urémie ; un ami parlera de suicide. Mais pourquoi ce geste ?
« La vie ment pour vivre, la vie est un mensonge perpétuel », lit-on dans Le Cabaret de la dernière chance, roman autobiographique au sein duquel il expose une philosophie proche de celle de Kant ou du bouddhisme.
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