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Les deux pièces traduites ici et précédées chacune de denses essais constituent, avec les Notes sur Xenodoxus demeurées à l’état de fragments, un volet cohérent de l’oeuvre dramatique de Hofmannsthal. Jedermann (« Tout homme », « Chacun »), est une moralité née à la jointure du Moyen Âge et de la Première modernité. Donnée en 1920 pour l’ouverture du Festival de Salzbourg, elle en marque chaque année le début. Le Grand Théâtre du monde, repris de Calderón, suivit deux ans plus tard. Ces deux spectacles renoncent à la scène à l’italienne et privilégient, l’un, le parvis de la cathédrale, l’autre, l’église de l’Université. Tous deux substituent des récits en stations à la structure traditionnelle en actes et scènes. Leur caractéristique majeure est de reposer sur le passage d’un destin individuel à une vision globalisante actualisée de l’ordre social. En effet, Hofmannsthal écrit au moment où s’effondre la Monarchie austro-hongroise et où sort de l’histoire la dynastie pluriséculaire des Habsbourg. Cet événement capital coïncide avec la crise politique consécutive en Europe Centrale à la Révolution d’octobre léniniste que prolongent les mouvements spartakistes à Berlin et dans les toutes proches Bavière et Hongrie. L’arrière-plan religieux de ces textes ne saurait faire écran à la composante collective ni à la volonté de Hofmannsthal de faire du théâtre, ici encore, son moyen d’expression esthétique privilégié.