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»Gott liebt die Juden«. Erst während des Zweiten Vatikanischen Konzils brachte die Kirche es über sich, diese Erklärung in ihre Verlautbarungen aufzunehmen. Zuvor hatte sie jahrtausendelang gelehrt, dass das Volk, dem die Kreuzigung Jesu zur Last gelegt wird, von Gott verflucht sei und bleibe. In den 1940er Jahren schwieg die Katholische Kirche überwiegend, als Juden von den Nationalsozialisten zu Millionen ermordet wurden. Wie kam es dazu, dass eine Institution mit der Aura der Unfehlbarkeit einen der revolutionärsten ideologischen Paradigmenwechsel der Neuzeit unternahm? Die Gründe für diesen radikalen Schnitt entspringen den Jahren kurz vor dem Holocaust, aus einem verzweifelten theologischen Kampf, den eine kleine Gruppe katholischer Konvertiten bestritt, um ihre neuentdeckte Glaubensgemeinschaft vor dem Einfluss der nationalsozialistischen Ideologien zu schützen. Insbesondere der ehemalige Jude Johannes Oesterreicher sowie der einstige Protestant Karl Thieme überwanden diesen besonders fraglichen Aspekt der katholischen Kirchengeschichte, indem sie in jahrelangem Engagement Debatten in akademischen Schriften anstießen, sich für die Volksbildung einsetzten und ihre Interessen auch im Vatikan selbst durchzusetzen versuchten. Doch ihr letztendlicher Erfolg war nicht die Folge immer neuer Aufrufe zu mehr Menschlichkeit, sondern der Neuentdeckung bis dahin vernachlässigter Teile der Heiligen Schrift. Der Band beleuchtet das erstaunliche Stillschweigen, welches die Kirche während des Holocausts bewahrte, und zeigt die uralten Lehren auf - laut derer die Juden erst vom Fluch Gottes erlöst würden, wenn sie sich Christus zuwendeten -, die zu der problematischen Haltung der Christen dem Judentum gegenüber führte.