On ne le voit que par les frissons qu'il fait courir sur la peau, les cheveux qu'il ébouriffe, le chapeau de la mariée qu'il menace de faire voler, les arbres qu'il courbe et parfois déracine. Il est là, à chaque instant, tendre ou douloureux, de la vie, il nous accompagne et nous entraîne un peu plus loin. On sait bien qu'un jour on le laissera continuer seul, on s'allongera une dernière fois dans la douce chaleur d'un lit partagé, du moins on l'espère. C'est ainsi, c'est la vie. Et c'est par cela qui l'aura toujours poussée, taquinée, houspillée, qu'elle est belle.