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Durant le régime de Vichy, les spoliations antisémites ont concerné environ 50000 biens de toute nature et ont impliqué l’engagement de l’administration française, mais aussi celui de la société. Comment se met en place l’adhésion à une politique d’exclusion ? Comment s’élaborent les mécanismes du rejet de l’autre, qu’il soit juif, étranger, concurrent sur le plan économique ? Plus largement, quelles relations peut-on établir entre crises économiques et crises politiques ? Quel rôle ont exercé les classes moyennes patronales ? Un processus réactionnaire s’élabore, se construit, se fabrique. Pour en décrire les étapes, les contours, les facteurs d’explication, Florent Le Bot prend le parti de s’intéresser au monde du cuir. Il aboutit au constat que l’engagement d’une partie des professionnels dans la spoliation de leurs confrères juifs s’inscrit dans un rejet plus ancien et plus profond des mutations de l’économie, imputées dès les années 1930 à quelques grands groupes désignés comme « juifs » (les Chaussures André), stigmatisés comme étrangers (le groupe Bata), ou aux artisans juifs originaires d’Europe de l’Est. Les revendications protectionnistes, à tonalité xénophobe et antisémite, les postures réactionnaires d’opposition à la modernisation industrielle dessinent ainsi une ligne de continuité, des années 1930 aux années 1950, et ce malgré la réalité des restitutions de biens spoliés après guerre. En mêlant histoire politique, économique et sociale, ce livre permet de comprendre les mouvements de fond de la société française à la veille des Trente Glorieuses.