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5 millions d'inscrits à Pôle emploi, la désindustrialisation qui s'aggrave, des inégalités qui se creusent : les Français ont le blues, souvent à raison. Guillaume Duval, qui s'est fait une spécialité de tordre le cou aux idées reçues qui traînent dans le débat économique et social, montre ici que ce déclin incontestable n'a pourtant, en soi, rien de catastrophique. La France dispose de nombreux atouts pour s'insérer positivement dans l'économie mondiale. Les Français ont le blues. Avec plus de 6 millions d'inscrits à Pôle emploi, la désindustrialisation qui s'aggrave et les inégalités qui se creusent, les raisons de s'inquiéter ne manquent pas. Ce blues n'en est pas moins excessif. Il s'explique notamment par le sentiment d'un déclin ininterrompu du pays, par rapport à un " âge d'or " fantasmé où la France était un modèle pour le reste du monde. Pour Guillaume Duval, il faut se rendre à l'évidence : avec moins de 1% de la population mondiale, la France n'a aucune chance de redevenir une grande puissance. Ce déclin incontestable n'a pourtant rien de catastrophique : on peut vivre – et bien vivre – sans avoir besoin de s'imposer au reste du monde. Avec sa démographie équilibrée, ses infrastructures et sa protection sociale de qualité, ses salariés productifs et motivés, ses scientifiques bien formés ou encore ses espaces agricoles importants et ses rapports privilégiés avec le sud de la Méditerranée, la France dispose de nombreux atouts pour s'insérer dans l'économie de demain. D'autant que l'ère de la mondialisation sauvage, qui a sérieusement mis à mal le modèle social français, pourrait bien s'achever. À condition, toutefois, que la France parvienne à surmonter ses antagonismes traditionnels pour mobiliser ses énergies, réformer son État, rattraper son retard en matière d'écologie et rassembler autour d'elle pour construire une Europe plus solidaire.