
De 1851 à 1871, la justice belge surveille de près Victor Hugo et ses proches afin de prévenir tout incident avec la France.
Les agents de la Sûreté accumulent une masse considérable de notes et d'anecdotes.
Guy Peeters étudie deux aspects peu explorés de ce dossier : les contacts de Hugo et des siens avec la ville de Spa ; les suites judiciaires de l'attaque du domicile bruxellois du poète, le 28 mai 1871.
La première partie de l'essai éclaire de nombreux aspects, parfois surprenants, de la vie littéraire et privée des Hugo en exil.
La seconde, qui suit pas à pas une instruction judiciaire viciée par des pressions politiques, confirme la conclusion de Victor Hugo : « Je ne croyais pas qu'il pût y avoir quelque chose au-dessous de la magistrature française. Hé bien, il y a la magistrature belge. »
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