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Justifiées ou non, les mauvaises réputations ont la vie dure, et il est vrai qu'en se bornant à l'exposé des événements bruts, l'Espagne mérite plus que tout autre pays l'opprobre de l'Histoire et la sévérité des historiens: expulsion des Juifs en 1492 (les Français avaient fait la même chose deux siècles plus tôt); répression du protestantisme (où donc la Saint-Barthélemy a-t-elle eu lieu ?); répression politique dans les Pays-Bas (les Irlandais ont-ils connu un sort meilleur ?); morts troublantes dans la famille royale (Henri VIII, Elisabeth Ire, les rois Valois sont-ils irréprochables de ce côté-là ?); aspiration à la domination universelle (ce qui n'a jamais, on le sait bien, intéressé ni la France ni l'Angleterre); édification par l'épée d'un empire colonial (ni le Portugal voisin, ni la France et l'Angleterre encore, ni même les Provinces-Unies n'ont jamais eu de Compagnie des Indes ni fait le trafic de bois d'ébène), etc. La vérité toute nue, c'est que la réputation de l'Espagne, sa légende noire ont été forgées par la propagande de guerre imaginée de génération en génération depuis le règne de Charles Quint par ses ennemis. Et comme lesdits ennemis ont eu le dessus, les élites espagnoles elles-mêmes se sont laissé inculquer une véritable haine de soi aujourd'hui encore totalement intériorisée ou presque. L'une des preuves de cet état des lieux historiquement correct est sans doute que ce soit un historien français, Joseph Pérez, qui doive redresser les erreurs de perspective: l'Espagne ne fut ni pire ni meilleure que les autres puissances européennes.
Joseph Pérez, directeur de la Casa de Velázquez de Madrid de 1989 à 1996, professeur émérite de civilisation de l'Espagne et de l'Amérique latine à l'université de Bordeaux-III, est l'auteur de nombreux ouvrages, en particulier Histoire de l'Espagne; Isabelle et Ferdinand. Rois Catholiques d'Espagne; L'Espagne de Philippe II; Brève histoire de l'Inquisition en Espagne; Thérèse d'Avila, tous publiés chez Fayard.