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LA MADEJA habla de la familia. Dice Sofía Eiroa en el prólogo: " Tengo la imagen de mi abuela enrollando con cuidado una bola de lana con la mano y yo con los dos brazos levantados sosteniendo la madeja. Es una imagen nostálgica con el brillo de los lugares seguros. la admiro. estoy envidiando su facilidad, su habilidad, como si no le costara ningún trabajo hacer un ovillo perfecto. Es la imagen que me queda tras leer esta pieza. Envidia sana, si es que eso existe y admiración de la destreza del autor. Volver a mis orígenes, pensar en mi propia familia. Cerrar el libro con la sensación de conocer a estas personas en su ser más autentico. Llorar con ellos; con su poesía de palabras y de silencios. Ser coro y espectadora, participante y ajena a la vez. Como una ceremonia de los origenes del teatro. El constante retorno a los orígenes. La familia como tema primordial y priomigenio."