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« Tu peux venir ? » Je n’hésitai pas un instant. Je pris l’adresse de la rue de Berne et, le cœur sautant dans ma poitrine comme celui d’un fiancé, je laissai ma mère à son concert et me jetai dans un taxi. Je me foutais bien de savoir ce que pouvait sous-entendre ce rendez-vous précipité, je reconstituais déjà un portrait auquel il ne manquait bizarrement que le visage mais aucun des détails qui avaient, j’en prenais conscience, tatoué ma mémoire à jamais : la qualité du torse entrevu dans l’estuaire de la chemise de jean, les longues mains fébriles, les coups de pouce d’un dieu coiffeur autour de l’oreille, au creux de la nuque, le cou si long et si fragile, à l’égal des jambes et des cuisses, les fesses hautes, le : « Alors, rien ? Pas même un câlin ? » sortant d’une bouche dont je me rappellerai le dessin dissymétrique, presque impossible à « attraper » quand je tenterai – plus tard – de le fixer dans un croquis. C’est peu dire que j’étais amoureux : j’aurais donné un bras, ma vie, mon âme à l’inconnu qui venait de resurgir dans le néant de mon existence. Plus tard, je noterai dans mon carnet, à la date du vingt octobre, sous le prénom de Chérif, ces mots dont je ne comprendrai pas vraiment la fatalité : début de la Passion selon Peter.