Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
El nobel japonés de literatura Kenzaburo Oé siempre lamentó haber llegado demasiado tarde a Hiroshima. Había oído hablar de la bomba atómica, pero sólo se hizo idea de lo ocurrido cuando fue asaltado por el sufrimiento viviente en esas ciudades devastadas. Su vida ya no pudo ser la misma. Nosotros, los herederos del siglo xx, el más violento de la historia, ¿hemos osado empujar la puerta de los campos de exterminio y de concentración para descubrir sobre qué bases está construido nuestro presente? Sin exagerar bien puede decirse que los intelectuales de nuestro tiempo piensan como si nada hubiera ocurrido. Ha caído en el olvido el grito de los que experimentaron la barbarie pidiendo que no olvidáramos. El deber de memoria no es, sin embargo, un recuerdo sentimental de lo mal que lo pasaron las víctimas o de lo que nos puede pasar a nosotros, sino la ingente tarea de repensar todo a la luz del sufrimiento que causa la barbarie. Ha habido cineastas como Claude Lanzmann o dramaturgos como Peter Weiss y Juan Mayorga que lo han intentado, pero los filósofos han seguido leyendo sus viejos y venerables libros como si la verdad tuviera que ser impasible ante el dolor y la catástrofe. La piedra desechada recoge el guante y se pregunta cómo pensar hoy la patria y el exilio, la música, el teatro, la política, el tiempo, la religión o la ética teniendo en cuenta el dictum adorniano según el cual «dejar hablar al sufrimiento es la condición de toda verdad». La piedra desechada por los constructores del pensamiento dominante ùy que se encarna en figuras como la víctima, el olvido, la marginación o el traperoù resulta ser la piedra angular para quien se atreva a pensar un tiempo, el nuestro, que germine en esperanza.