La pensée contemporaine met la rencontre avec
l'étrangeté chinoise (linguistique, culturelle ou
politique) au coeur de l'expérience de l'altérité.
La réciproque est-elle valide ? Au-delà de la méfiance
vis-à-vis des barbares d'Occident, la pensée
chinoise ne semble pas valoriser le dépaysement ni
le dérangement que représente cette expérience.
Ne serait-ce pas justement l'universalisme confiant
des philosophies confucianistes qui fait obstacle à
cette découverte de l'autre ?