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Qu’est-ce que la social-démocratie aujourd’hui ? Une impasse ou une voie d’avenir pour les pays développés ou en voie de développement ? Les sociaux-démocrates ont, sur d’autres variétés socialistes ou eurocommunistes à la mode, l’avantage redoutable d’exister. On peut en effet les juger non seulement sur des principes et des promesses, mais sur des réalisations, des succès et des échecs concrets : dans les pays scandinaves, en Suède notamment, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Autriche. Liés organiquement aux syndicats ouvriers, ils ont depuis plus de trente ans assuré le plein-emploi, accru le pouvoir d’achat, concilié les libertés et la justice sociale, sans détruire le capitalisme, mais en profitant de sa vitalité. Depuis 1973, la crise les frappe durement : leur défaite en Suède et en Angleterre en témoigne. Assistons-nous au commencement de la fin de la social-démocratie, minée par le ralentissement de la croissance, dépassée par les tendances à la bureaucratisation et au nivellement qu’elle a nourries ? Les sociaux-démocrates parviendront-ils au contraire à protéger et même à développer l’essentiel de leur œuvre : "l’État-providence", en trouvant une source de renouveau et d’enrichissement dans le courant autogestionnaire hérité du mouvement de 1968 ? S’il est encore trop tôt pour répondre à ces questions décisives, aux yeux de François Fejtö une conclusion paraît pourtant s’imposer : de tous les régimes connus, la social-démocratie est peut-être le plus mauvais, mais tous les autres sont pires.