Un panneau qui se rouille sur le bord d'un fossé, quelque
part du côté de Confolens, se souvient qu'en 1955 des édiles
poitevins et tourangeaux inauguraient la Route touristique
de la vallée de la Vienne. Hélas ! Un demi-siècle plus
tard, celle qu'André Theuriet qualifiait comme l'une des plus belles
rivières de France va son chemin, de Millevaches à Candes-Saint-Martin,
dans la plus grande discrétion.
Pourtant, qu'elle est belle cette vallée !
Quelle voie de communication, fluviale ou terrestre, peut s'enorgueillir
de traverser, sur un parcours de 372 kilomètres, quatre pays ou villes
d'Art et d'Histoire, un parc naturel régional et bientôt deux ?
L'auteur la connaît bien «sa» rivière. Enfant et adolescent, il a longtemps
flâné sur ses rives limousines et poitevines. Retraité, il aime
rêver sur ses grèves tourangelles.
Certes, son ouvrage n'est ni érudit ni exhaustif. Mais le canevas est
tracé : l'essentiel y est. Par la photographie et le texte, il met en lumière
l'extraordinaire diversité des richesses rencontrées, qu'il s'agisse du
patrimoine historique, naturel ou culturel. Il lance une invitation à la
découverte, au voyage.
Au lecteur d'aller in situ. Qu'il aime les pierres qui parlent ou qu'il
s'extasie devant le labelle d'une orchidée, il sera toujours émerveillé !