
Pas de deux du second acte de Giselle. Douceur ouatée. Lenteur. Corps porté haut
par deux bras d'homme, soupir des rangées de tulle blanc soulevées par un saut de
biche. Stridence des violons. Volupté qui ralentit et suspend le geste dans le ciel.
La salle retient son souffle. Puis, à nouveau à terre, folle allure des chevilles qui
tricotent entrechats et relevés sur pointe en arrière, corps droit, bras souplement
posés sur la jupe blanche. Pour finir, diagonale de tours piqués et de déboulés qui
se figent en arabesque juste avant la coulisse, à jardin.
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