
L'autrement-regardé des genres
Chose et nom, qualité et quantité font partie du même paradigme.
Les éléments forts du binôme ne forment-ils pas un couple de stables,
les faibles une paire d'instables ? Chose s'associe avec qualité, nom
avec quantité. Or, on ne le sait que trop : l'un n'exclut pas l'autre. Pour
assouplir ces oppositions un peu raides, mettons qu'il s'agirait d'une
qualité quantifiable, à la tête des deux, et d'une quantité qualifiable, à
leur queue. On pourrait, déjà, figurer la quantité qualifiable du trinôme
comme trois noms qui correspondent à trois choses accusant trois
qualités distinctes : prose, chanson, poésie. Mais l'on peut, par la suite,
partir d'une échelle d'inclusion élevée, de cette qualité globale de la
chose qui n'est rattachable qu'à la totalité littéraire de la fiction. Ce qui
change la donne. Les trois appellations des genres se réclameront,
d'entrée de jeu, d'une qualité quantifiable apparaissant en degrés
d'autrement d'ordre inférieur, moyen et supérieur. Mais pour que ces
paires et couples interchangeables finissent par se rejoindre, il faut que
les quantités qualifiables facilement reconnaissables sous leur allure
de noms, débouchent sur les qualités quantifiables des belles lettres,
prises dans leur ensemble... Prose (1), chanson (2), poésie (3) = degrés
d'autrement 1, 2, 3 = combinaisons de pronoms 1, 2, 3. A trois façons
insignes de se nommer répondent, ici et ailleurs, trois manières d'être
représentées. Toute qualité est quantifiable, toute quantité - qualifiable.
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