Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Je m'étonne toujours et je m'indigne, quand j'entends certains Français qui rentrent d'Alsace, et je ne me lasserai jamais de m'étonner et de m'indigner. Ils sont partis, un beau matin, gaiement, en automobile ou en chemin de fer, pour un voyage de vacances, vers cette Alsace perdue dont on aura loué devant eux la magnificence et la douceur. Ils ont admiré Strasbourg, sa cathédrale et ses quais ; ils sont montés à Sainte-Odile ; ils ont traversé en courant la charmante Colmar ; ils ont déjeuné à la Schlucht et dîné aux Trois-Épis : ils ont accompli enfin le banal parcours du touriste ; à peine sont-ils restés trois jours. Les voilà revenus : que disent-ils ? Ils comptaient trouver une Alsace enchaînée, éplorée, pareille à une orpheline dont le deuil s'augmente de la captivité, et ils n'ont vu nulle part des visages en larmes, des fronts crispés de colère, des mains armées. Ils ont croisé dans les rues des gens qui parlaient, qui riaient, qui s'occupaient de leurs affaires ; ils ont pu regarder à la campagne, à une fête de village, des paysans et des paysannes qui dansaient sur la place publique ; les salles de cinématographe étaient pleines d'ouvriers, d'ouvrières et d'employés, que les différentes péripéties des films enchantaient et qui ne s'entretenaient qu'en patois. Et ils se lamentent : « L'Alsace oublie la France ; l'Alsace se germanise ; l'Alsace est détachée de nous. » Ils ne croiront à l'Alsace française que si les forteresses de l'Empire sont encombrées d'Alsaciens insurgés, si la loi des passeports sévit de nouveau, si enfin toute l'Alsace est dressée dans une continuelle révolte.