
Lisant ces pages si dépouillées, si intérieures, je me dis que Kern, devenu le contemplateur de plus en plus immobile du paysage que son refuge lui offrait tous les jours, Kern avec sa passion des choses visibles et des autres, avec l'enfance restée si présente en lui, dans le bonheur certes fragile mais pour lui si durable de l'amour, je me dis qu'il avait vraiment atteint ce centre que la profusion romanesque risquait peut-être de faire oublier, et d'où montagne et flamme de bougie peuvent être vues comme tressées ensemble pour un regard assez clair.
Philippe Jaccottet
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.