
Le casque d'Omaha Beach
« Mon ami, reste calme, je t'en prie,
ne bouge pas trop, n'aie crainte
ce n'est que le vent du large qui siffle
et l'angoisse qui t'arrache des cris.
Quand la mer est agitée, on croit
qu'elle va s'ouvrir pour nous noyer.
... / ...
Reste tranquille, mon ami, tes grands yeux
reflètent l'effroi sous le ciel bas que
les nuages parcourent en déversant
des torrents de pluie sur nos visages. »
Par la grâce de la poésie, dans un face à face intense entre l'amour et la barbarie, Bluma Finkelstein questionne le combat de l'homme avec l'ange de la mort, la violence et l'innocence.
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