
Le métier de comédien
Ascenseur pour l'échafaud, Plein soleil, La Piscine...autant de films inoubliables au fil desquels Maurice Ronet a marqué le cinéma français de sa présence unique. Un talent brut que rien, pas même l'ombre d'Alain Delon, son éternel rival à l'écran, n'est parvenu à éclipser. Peut-être parce que l'interprète du Feu follet, justement, a toujours été plus qu'une vedette : il a ce mélange de charme et de séduction, de panache et de désinvolture, cette culture qui signalent l'honnête homme à coup sûr.
En témoignent deux ouvrages, devenus introuvables, que l'on a cru de bon ton de republier dans ce volume : Le Métier de comédien, une série d'entretiens où, en 1977, l'acteur se confiait à son ami Hervé Le Boterf sur les coulisses et paradoxes de sa profession, et Maurice Ronet, les vies du Feu follet, un portrait-enquête signé Jean-Pierre Montai qui, trente-cinq ans plus tard, a interrogé les complices et les proches pour tenter de percer le mystère de ce prodige du cinéma des Trente Glorieuses.
Inévitablement, ces deux textes sont aussi le récit d'une certaine époque empreinte de liberté, où l'on croise Jeanne Moreau, Louis Malle, Jean-Paul Belmondo, Jean Seberg...
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