
Ce texte monosyllabique quelque peu atypique, un brin jazzy voire «fou», pourrait s'offrir comme une métaphore du désir de l'unicité ou comme le résultat d'une contrainte stylistique à soi-même ordonnée. Il n'est rien qu'un balbutiement échappé dans un moment: «Je suis qui suis...» où la désocialisation et la déstructuration de l'être ne peuvent trouver leur voix leur souffle que dans un retour à l'initial comme dans un babil enfantin, le retour au monosyllabe non pas voulu, mais subi comme nécessité et passage.
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