L'année de cinquième ; la découverte de la
«vocation» poétique ; Lagneau, le cancre héroïque, et
encore et toujours Lili, qui, en compagnie de Marcel,
soutient Joseph lors d'une partie de boules d'anthologie...
Annoncé comme «à paraître» dès la sortie du
Temps des secrets, Le Temps des amours (1977) sera
différé par un Pagnol pris par d'autres projets et qui,
peut-être, retardait le moment de quitter les héros de
son enfance. Personne n'y croyait plus lorsque, trois
ans après la mort de l'écrivain, ses proches trouvèrent
dans ses dossiers un certain nombre de chapitres
achevés qui, mis bout à bout, constituaient ce Temps
des amours si longtemps attendu. Plus hétéroclite que
les trois premiers, ce quatrième volume contient pourtant
certaines des plus belles pages de Pagnol, notamment
une histoire de la peste à Marseille à laquelle
l'écrivain tenait particulièrement.
«Ce n'est que bien plus tard que je découvris l'effet
le plus surprenant de ma nouvelle vie scolaire : ma
famille, ma chère famille, n'était plus le centre de mon
existence.»