Description

Au cours des dernières décennies, l'expression littéraire du deuil s'est imposée avec une force renouvelée, en modifiant les ancrages traditionnels de ce type d'écriture. Nombre d'oeuvres ont en effet déstabilisé le paradigme dominant du deuil (celui qui consiste à écrire sur les ascendants et le lien familial) en opérant une reconfiguration qui ouvre la voie à toutes les relations intersubjectives placées sous le signe de la perte : enfants, mais aussi, en dehors de la verticalité propre aux intrications généalogiques, amis, frères et soeurs voire animaux. À partir d'un vaste et riche corpus d'oeuvres contemporaines, cet essai en explore les spécificités tout à la fois énonciatives, esthétiques et ontologiques.