
Comme Odile Cohen-Abbas prononce
deux fois le mot «surréel», je confirme,
au nom de mon livre Le Surréalisme et le rêve,
qu'elle crée bien une surréalité intégrale,
se situant entre Le Pèse-nerfs d'Antonin
Artaud et Aurora de Michel Leiris. Avec une
obstination inébranlable, elle poursuit une
oeuvre sans équivalent dans la littérature
française d'aujourd'hui, préférant aux vanités
de l'auto-fiction et aux banalités du réalisme
l'invention audacieuse d'un univers fantasmagorique.
Sarane Alexandrian
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