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Le 1er avril 1935, dans une salle bondée d'un austère bâtiment administratif de la ville de Pittsburgh, débute un étonnant procès qui fait la couverture des journaux pendant plusieurs mois. Âgé de quatre-vingts ans, Andrew W. Mellon, richissime banquier et ministre des Finances pendant toutes les années 1920, est accusé par l'administration du président Roosevelt d'avoir fraudé le fisc en détournant à son profit les lois qu'il avait lui-même contribué à instaurer. Si une résolution du contentieux aurait été possible dans la discrétion des bureaux de Washington, au lendemain de la crise de 1929 et en plein New Deal, il a été décidé d'aller au bout de la procédure et d'exposer les malversations fiscales de l'un des hommes les plus puissants du monde. Au fil du procès, le capitalisme états-unien se déploie, révélant les conditions d'enrichissement de quelques-uns au détriment du plus grand nombre. À l'opposé des discours d'autocélébration des grands financiers et capitaines d'industrie, ceux-ci doivent leur fortune beaucoup plus à des lois qu'à leur génie ou leur flair des affaires. Ces débats, contradictoires et passionnés, fascinent la population car ils ébranlent le contrat social républicain. À la manière d'un thriller juridico-financier, Romain Huret retrace cette histoire oubliée qui a conduit des millions d'Américains à interroger le rôle de l'État, la responsabilité sociale des élites et la perpétuation des inégalités. Sa résonance avec la situation contemporaine donne à comprendre la manière dont le capitalisme met à l'épreuve les principes mêmes de la démocratie.