Physiquement, nous vivons après Babel, mais
spirituellement, nous en sommes les héritiers
directs. Est-ce un bon ou un mauvais héritage ?
Quels avantages pourrons-nous tirer de
l'enseignement biblique concernant la destruction
de la Tour de Babel ? N'aurions-nous pas été plus
tranquilles et moins hargneux les uns envers les
autres, si l'unité du genre humain eût été acquise
lors de la construction de la Tour ?
L'Histoire nous enseigne qu'elle est une chaîne
ininterrompue de guerres, de violences, de
dissensions et de haines génératrices de tous les
maux individuels et collectifs qui se sont abattus sur
l'homme depuis que le premier couple a dit «non»
à Dieu. C'est vrai et cependant il y a eu cette volonté
des hommes de reconstruire l'unité initiale, ils se
sont réunis pour rebâtir leur avenir-un dans la Tour
de Babel. Elle s'élevait bien haut lorsque Dieu
opposa son veto à l'homme. Vous avez dit «non» à
mon interdiction, je dis «non» à votre
totalitarisme.