
Alain Piolot se place au milieu du paysage
et note ce qu'il observe du «quotidien
irréversible». Il note au plus simple. Un
don tremblé. Refus du clinquant verbal et
des embardées intellectualistes.
Il fait exulter la vie verte, l'arbre symbole et
davantage, la forêt, la promenade animiste.
«Le sang, intact, coule en paradis.»
«Des buissons au ciel», l'homme se sent
«toléré»...
Comment dire encore ?
Les ancêtres et les morts sont intégrés à la
joie d'être ici, joie non sans soucis, mais
finalement convaincante, entraînante.
Dans ce lyrisme essentiellement végétal, le
mystère s'écrit.
Jean Breton