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Dans les poèmes de Bruno Berchoud, l’émotion, que banaliserait la nomination directe, est approchée comme par ricochet sur les choses, ce qui sauve à la fois son originalité et sa pudeur : le soudain silence des truelles dans le village nous apprend le passage d’une fille, un ballon abandonné sur la chaussée l’accident d’un enfant, « l’usure sur la rampe, ou la pliure dans le livre » rappellent la mort du père. « Connaître le chemin, dit ailleurs le poète, c’est retrouver la même pierre » Le poète s’en tient à ce qu’il a vu, mais il le dit en faisant de tel détail le signe de l’événement, en agençant les éléments de sa vision d’une manière telle qu’il l’élève dans une lumière neuve, irrécusable. Ainsi la poésie devient-elle, selon le mot de Reverdy, « un four à brûler le réel ». Jean-Pierre Lemaire