
Ce comité me fit arrêter le 22 août ; je fus emmené à la mairie à neuf heures du matin, où je restai jusqu’à onze heures du soir. Deux messieurs, sans doute membres de ce comité, me firent entrer dans une salle ; un d’eux, accablé de fatigue, s’endormit. Celui qui ne dormait pas me demanda si j’étais M. Jourgniac Saint-Méard.
Je répondis : « Oui.
Asseyez-vous. Nous sommes tous égaux. Savez-vous pourquoi on vous a arrêté ?
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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