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Le temps est-il une suite discontinue d’instants eux-mêmes atemporels ? N’est-il pas, plutôt, un écoulement constant et irréversible ? Le temps continu est, pour une part, une construction spirituelle et sociale, ce qui paraît autoriser l’espoir de le maîtriser. Einstein établit que le temps n’est pas le même pour tous. Bergson décrit la durée comme une « pelote élastique ». Buzzati, dans son célèbre Désert des tartares, montre que l’attente instaure un temps particulier, à la fois lent et rapide. Enfin, Michel Tournier, dans Vendredi où les limbes du Pacifique, imagine que le temps pourrait laisser place à l’éternité de la sensation. Mais cette construction du temps ne se fait pas en toute liberté : il y a bien un réel du temps, un temps cosmologique, dont nous ne pouvons pas ne pas tenir compte sans prendre le risque de la folie. Ce temps réel est, pour notre malheur, celui de la perte définitive et irréversible de toute présence. C’est le règne de l’entropie, que la néguentropie propre au vivant ne peut conjurer. L’auteur examine, alors, les différentes manières de vouloir nier cette réalité implacable de Chronos : la doctrine chrétienne de l’éternité (Saint Augustin), le rêve d’un retour total du passé (Proust) et le thème de l’éternel retour, des stoïciens à Nietzsche. Le questionnement devra se poursuivre dans le volume 2, avec l’examen des questions de l’histoire, de l’existence et de la mort. Ce n’est qu’alors que quelque chose comme une sagesse pourra être proposé.