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In ihrem ersten Erinnerungsbuch Vater. Mutter. Kind. Kriegserklärungen erzählt Margit Schreiner von der siebenjährigen Margit, die sich ein Dackelmädchen namens Bella erfindet, das nie von ihrer Seite weicht. In Mütter. Väter. Männer. Klassenkämpfe besetzt ein paar Jahre später ein Maharadscha ihre Fantasien, während das Mädchen ihm als Panther zu Füßen liegt. Doch auch diese wunderbare Zeit endete irgendwann, »und ich saß an meinem Schreibtisch und löste Rechenaufgaben«. Aus der Entfernung des siebten Lebensjahrzehnts beobachtet und beschreibt Margit Schreiner lakonisch und mit viel Empathie das Mädchen, das sie einmal war: das aufs Gymnasium geht, neue Freunde findet, sich politisiert, erste Erfahrungen mit der Sexualität macht und schließlich die Schule beendet. »Ich hatte es ja schon in meiner Kindheit geahnt, dass die Tatsache, eine Frau zu sein, mit ununterbrochenen Demütigungen einhergehen würde. Aber dass es so weit gehen würde ...« Auch für dieses Buch gilt, was Anton Thuswaldner in Literatur und Kritik feststellte: »Schreiner ist die Aufmüpfigkeitskönigin der österreichischen Literatur.« Gespannt erwartet man nach der Lektüre die Fortsetzung des immer turbulenter werdenden Lebens.