Dans les dernières années du Second
Empire, quand Nana joue le rôle de Vénus
au Théâtre des Variétés, son succès tient
moins à son médiocre talent d'actrice qu'à
la séduction de son corps nu, voilé d'une
simple gaze. Elle aimante sur scène tous les
regards comme elle attire chez elle tous les
hommes : tentatrice solaire qui use de ses
charmes pour mener une vie de luxure et de
luxe, de paresse et de dépense.
Grâce à elle, c'est tout un monde que le
romancier parvient à évoquer, toute une
époque et tout un style de vie.
Ce neuvième volume des Rougon-Macquart
est une satire cinglante des hautes sphères
perverties par une fête qui ruine le peuple
et détruit les valeurs.