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Zwei Auffassungen zum Horrorgenre sind in den Literatur- und Kulturwissenschaften fest etabliert: Horrorgestalten sind traditionellerweise mannlich, und sind sie doch einmal weiblich, dann gelten sie als paranoische Konstruktionen mannlicher Fantasie. Julie Miess stellt eine Wiederkehr des Horrorgenres und fur die Produktionsebene einen medienubergreifenden Wandel traditioneller Imaginationshoheiten des Horrors fest. Vom Werk Elfriede Jelineks bis zur Buhnenshow von Heavy-Metal-Musikerinnen zeigt sie, wie mit der Monsterheldin zugleich neue Fantasien des Monstrosen zum Ausdruck weiblicher agency werden. Die neuen Monsterheldinnen stellen Gender-Zuschreibungen in Frage, denn sie konnen hasslich und verheissungsvoll sein, gepanzert und unbewaffnet, aggressiv und immer auch subjektbildend.