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Wat doet poëzie anders dan spelen met taal? Ze laat die dansen op haar rand. Ze laat de taal dingen zeggen, maar dan om wat ze zegt op haar woorden terug te plooien. Zwaarmoedig of dartel, sereen of speels, poëzie leidt onze aandacht terug naar de woorden zelf, de woorden vóór ze hun overstap naar betekenis en werkelijkheid gemaakt hebben, de woorden spelend op, struikelend over hun rand. ‘Op de rand van het woord’ verzamelt zes essays over poëzie, over het spel van woorden op die rand. Zes essays over drie dichters, twee per dichter, dichters die elk op hun manier het label ‘meesterjongleur met woorden’ verdienen: de Duitse dadaïst Hugo Ball, de Vlaamse kubist Paul van Ostaijen en de Nederlandse experimentele poëet Lucebert. Alle drie gooien en houden ze de woorden van hun taal zo in de lucht dat de rand ervan gaat oplichten – zo fel enscherp dat we niet langer zomaar lezen wat er staat. En dit omdat ook wij als lezer op de rand van het woord teruggeworpen worden. Omdat we in die grenszone horen hoe de woorden het over zichzelf hebben en ook zij (net als wij trouwens) er niet helemaal uitkomen.