Ce que j'ai toujours éprouvé en l'entendant, c'est l'impression d'entrer dans le mystère d'une forêt multiséculaire, lourde de légende et de magie mais au cœur de laquelle, en dépit de l'extrême hauteur des arbres et malgré l'abondance des fourrés, les ombres se voient constamment refoulées sous la poussée de la lumière et volatilisées dans un éblouissement de midi.
Edouard Schneider (1936)