Le développement du tourisme à Royan, Soulac, Biarritz, Arcachon, attise l’envie des villages médocains et landais. C’est dans l’espoir d’ouvrir une route touristique qu’une caravane relie Arcachon à Hossegor en 1905, randonnée au cours de laquelle Maurice Martin lance le nom de Côte d’argent. Le tourisme a réagi aux évènements politiques, recevant les souverains en 1860, la bourgeoisie avant et après la guerre de 1914, les jeunes sous le front populaire, se repliant sur soi pendant la guerre de 1940/45, passant de la villégiature aristocratique aux compétitions de surf, changeant de style au fur et à mesure des années et des inventions techniques – dont l’automobile-, mais gardant, tel un feuilleté, des habitudes anciennes sous les nouveautés touristiques. Les « vacances » restent essentiellement ouvertes sur le soleil et sur la mer, naguère craints ou ignorés, mais le tourisme a rendu plus fragile un littoral qui l’était déjà...