
Pire est la mer que les déserts !
Pire est la mer que les déserts ! répond à une poétique du cri que déchaînent les circonstances dans l'âme du poète, pour donner lieu à des paroles bousculées tentant de dire l'indicible et l'incompréhensive catastrophe pour ces migrantes victimes, dans un traumatisme insupportable pour le poète.
Parfois la révoltée parole, tant soit peu mesurée explose et déborde son auteur. Dans le langage de l'utopie, le poète sait ô combien métaphores et images affichent son incapacité à être réalité. A valoir d'être dite, « cette image en lieu et place du monde », comme le dit Yves Bonnefoy, rend compte du tumulte intérieur qui habite le poète.
Pourtant il lui incombe de proférer la réalité du néant qui est sans mot et n'existe que dans chaque mot.
Conscient du piège du verbe poétique, le poète exhale l'inarticulable par son cri et son silence sans jamais trouver la forme du langage approprié.
Chaque poème charrie ainsi les limons de l'écriture conscients et viscéraux pour le poète et le lecteur. PEA
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