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La vision apocalyptique sur le manque d'eau est, pour l'essentiel, totalement infondée. La réalité est plus heureuse et la vérité empirique à l'opposé des lieux communs.L'imposture, c'est, d'abord, de ne pas chiffrer la ressource en eau et d'affirmer, sans preuve et sans vergogne, le manque d'eau, les sécheresses à venir, les consommations irresponsables, la nécessité de ne pas gaspiller le " précieux liquide "L'imposture, c'est de culpabiliser les " consommateurs " pour " économiser " quelques litres d'eau, alors que coulent sous leurs yeux, chaque seconde, des milliers de mètres cubes qui vont se perdre en mer.L'imposture, c'est de laisser croire que l'eau domestique est " consommée " alors qu'elle est recyclée, notamment en France où elle retourne pour l'essentiel au milieu naturel après épuration.L'imposture, c'est d e feindre d'ignorer que les racines des végétaux ne descendent jamais jusqu'à la nappe phréatique.L'imposture, c'est d'opposer à la construction des barrages, alors qu'ils bloquent des crues ravageuses, valorisent leur énergie et protègent les populations de l'aval. L'imposture, c'est d'annoncer des guerres de l'eau qui n'auront pas lieu. Si le manque d'eau ne menace pas l'humanité, en revanche, des investissements considérables sont nécessaires pour produire plus et mieux d'eau potable, notamment dans les pays pauvres. Si des pénuries existent, et elles concernent le tiers de l'humanité, ce n'est pas un problème d'eau brute, toujours disponible pour peu qu'on la cherche, c'est un problème d'argent. Mais force est de constater que la solidarité est moins abondante que l'eau.Jean de Kervasdoué est professeur d'économie et de gestion des services de santé, ingénieur agronome, ingénieur en chef du génie rural, des eaux et des forets. Il a consacré sa vie aux secteurs de la santé et de l'environnement et est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment Les Prêcheurs de l'Apocalypse (Plon, 2007) et La Peur est au-dessus de nos moyens (Plon, 2011)Henri Voron est diplômé d'agronomie et ingénieur en chef du génie rural, des eaux et des forets. Spécialisé en hydraulique tropicale, il participe à de nombreux projets d'irrigation et d'adduction d'eau potable en Afrique et à l'approvisionnement en eau de l'agglomération lyonnaise.