Choeur d'une musique de chambre funèbre, avec le comique qui sied au désespoir, Poussière nous embarque sur les rivages de la vie. Rivages où l'on prend des vacances et contemple le large, où viennent aussi s'échouer des corps noyés. Etranges rives de la conscience où l'on préfère ne pas s'encombrer des marginaux et des réfugiés. Tout à leurs paysages intérieurs, souvenirs et territoires de l'oubli, les vacanciers de Poussière cherchent l'essence même de la vie dans cette symphonie des adieux.