
Précaire
Cette blessure heureuse
À quoi reconnait-on un poète ? Un vrai poète ?
À ce qu'il va mourir. À ce qu'il soit qu'il va mourir. Et, s'il soit qu'il va mourir, c'est parce qu'il vit intensément sa vie. C'est une forme d'éternité. Un poète, sachez-le, ça ne fait pas semblant de vivre, ça vit jusqu'au bout de ses forces, qui sont immenses autant que les ailes d'un goéland. Guy Allix est de cette veine inépuisable, il est de cette lignée des poètes du peuple, des poètes de toujours, quand vous le lisez, vous pensez à Rutebeuf, à François Villon, à Prévert, et à tous ceux qui se sont coltiné la vie et ont su lui dire « je t'aime » malgré les crasses qu'elle leur infligeait. Cor ces poètes connaissent l'art du profond [...].
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