Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
« Mon père est mort deux fois. La première, il avait douze ans. C’est à ce moment qu’il a perdu son propre père, disparu à l’aube de la cinquantaine des suites d’un infarctus foudroyant. Pendant toute ma jeunesse, il m’a répété, sur un ton accusateur : "J’étais orphelin, moi ", ce qui sous-entendait une double injustice : il avait été privé de père, alors qu’à moi il était donné d’en avoir un. » Lorsqu’il meurt, une seconde fois, vraiment alors, Dominique Fortier n’est plus une enfant. Elle est mère, écrivaine, épouse. Mais fille encore. Dans ce récit intime, écrit l’été suivant le décès de son père, elle mêle les souvenirs de cet homme taiseux, dédié aux livres, ayant pourtant choisi de ne jamais écrire, à ses propres réflexions sur la création, l’écriture et le pouvoir des mots pour prolonger la vie. Des rives du fleuve Saint-Laurent où elle dit adieu à son père, jusqu’au bord d’une plage balayée par l’écume dans le Maine, elle nous emmène avec elle dans ses marches et confie, par fragments, avec l’extrême précision d’une dentellière et la parole d’une poète, ses pensées qui lient entre elles images (coquillages, couleurs indéfinissables du cie ou de la mer), questions (écrit-on pour guérir nos blessures ou pour les partager ? le bonheur existe-t-il ? ), voix d’autres auteurs (de Leonard Cohen, Emily Dickinson, Fernando Pessoa), confessions, et le portrait d’un père qui, dans la poésie, aimait surtout « ce qui nous met en garde que la vie est brève et la mort longue ». Un texte étincelant de grâce et de finesse qu’on ouvre comme une boite aux trésors et dans lequel on puise savoir, beauté et espoir.