Par «finitude» on entend le fait objectif pour
l'homme d'être limité dans son corps, son coeur
et son esprit, mais aussi, et sans doute surtout, le
sentiment subjectif qui en découle d'une angoisse
insistante relative à la contingence d'une existence
dont la temporalité finie la destine à une mort assurée.
La question se pose alors, avec urgence et
pour chacun, de l'attitude qu'il est possible, mais
aussi légitime, d'adopter quant à sa propre finitude
: s'en détourner, s'en contenter, la sublimer ?
Mais de quelle aide la philosophie elle-même
peut-elle bien être face à la finitude de la condition
humaine ?